Aujourd’hui : le végétarisme : pourquoi manger de la chair animale pose question ?

Les critères de sélection familiale des produits ALTERVOJO, échoppe unique à Paris :
Tout produit doit être végétarien bio éco-responsable et bien sûr de saison !
Végétarien : végétaux + produits des animaux (œuf, miel, lait, fromage)
Végétarien bio : 100% des produits garantis bio (AB ou EU)
Végétarien bio éco-responsable (zéro gaspillage, local, circuits-courts)
Végétarien bio éco-responsable et bien sûr… : de saison !
Dit autrement, Altervojo :
Est une toute petite entreprise familiale promouvant l’alimentation santé
Est une vraie épicerie primeurs (ce n’est pas un grossiste)
Est une vraie épicerie primeurs (pas de chair animale)
Est une vraie épicerie primeurs 100% bio (100% des produits sont bio)
S’approvisionne au plus proche (culture le + possible locale)
A zéro centrale d’achat et privilégie les circuits courts (éco-logistique)
Ne vend pas de produits hors saison (par ex. pas de tomates en hiver)
Ne vend rien qui ait été transporté par avion (bio-cohérence)
Ne vend rien qui ait été cultivé sans respect des ouvriers (bio-cohérence)
L’éthique et les animaux
Au mieux l’homme d’aujourd’hui parle des animaux comme s’il n’en était pas un, au pire il ne voit en eux que des bêtes à tuer (chasse), maltraiter (abattoir), manger (élevage, viande) enfermer (cirque, zoo), exploiter (fourrure, ivoire, perle). Pourtant nous ne sommes pas si différents. Déjà les philosophes de la Grèce antique évoquaient l’âme des animaux, égale à celles des hommes. À toute époque et partout dans le monde, les plus sages ont prôné la compassion envers les animaux. Jusqu’à nos associations de défense des animaux, jusqu’à même notre Code civil leur consentant récemment un statut d’être sensibles. Alors qui sommes-nous pour faire souffrir autant les animaux et les manger ?
La santé humaine
La santé humaine peut se passer de manger les animaux. Si nous sommes omnivores, nous ne le sommes peut-être qu’en cas de force majeure. À vrai dire, notre système digestif n’est pas celui d’un carnivore, très loin de là, son anatomie (des dents jusqu’aux intestins) est plutôt comparable à celle de la plupart des singes, qui sont presque tous frugivores, granivores, herbivores, nectarivores… et très rarement carnivores, seulement à l’occasion. Une alimentation végétale équilibrée apporte la totalité des nutriments dont l’être humain a besoin à tous les stades de la vie et réduit les risques de maladies (obésité, maladies cardio-vasculaires, hypertension artérielle, diabète…) dont il est généralement admis qu’elles sont provoquées par la consommation de viande et ses excès. Alors pourquoi manger de la viande ?
L’environnement et la planète
La consommation et donc la production massive de viande coûte très cher aux animaux, mais aussi à la Planète tout entière. La population humaine est de plus en plus dense et consomme de plus en plus de viande. En 2013, un rapport du GIEC soulignait que l’élevage était responsable de près de 15 % des émissions annuelles de gaz à effet de serre dans le monde. L’industrie de la viande accentue également la déforestation. L’agriculture intensive nécessite une énorme quantité d’eau, de pesticides et d’engrais. Et dans le même temps l’humanité tout entière prend conscience qu’il faut agir pour le climat et la planète, et les Etats, Europe en tête, prennent des décisions draconiennes en faveur de la Planète. Alors pourquoi paradoxalement continuer à manger de plus en plus de viande ?
La faim dans le monde
Les pays du nord ne produisent pas suffisamment de céréales pour nourrir les animaux d’élevage. Ils importent donc en très grande quantité des aliments produits dans les pays du sud. Dans lesquels les petits paysans et les populations locales pâtissent de ces cultures intensives, car ils perdent leur souveraineté alimentaire. On sait pourtant bien qu’un bœuf fournit 1500 repas et qu’il en faut 18000 pour produire les céréales nécessaires à le nourrir. Il est évident qu’il faudrait – en fait il faut déjà – consommer directement les céréales pour pouvoir nourrir la population mondiale. De même pour la pêche intensive et industrielle menaçant la pêche traditionnelle locale. Alors pourquoi un tiers des êtres humains affament-ils les deux autres tiers ?